Dr Anthony Sladen, laboratoire Géoazur de l’Université Côte d’Azur.
Les câbles sous-marins : des milliards de capteurs acoustiques potentiels !
La mesure acoustique distribuée (DAS) sur fibre optique est une approche instrumentale récente qui permet de transformer n’importe quelle fibre optique en un réseau dense (m) de capteurs sismo-acoustiques sur de grandes distances (150km). Il s’agit donc d’une solution pouvant répondre aux problèmes de coût, complexité et fiabilité des meilleurs système actuels pour l’instrumentation du fond des océan. Après une introduction aux grands principes de la technologie, j’évoquerai ses avantages et limitations actuelles illustrés par des applications en acoustique marine comme le suivi de bateaux ou d’ondes T
Anthony Sladen, chercheur au CNRS et basé au laboratoire Géoazur de l’Université Côte d’Azur. Spécialisé sur l’étude des grands séismes et tsunami, il explore depuis une dizaine d’année les technologies fibre optique pour la mesure fond de mer. Depuis 2018, il est plus particulièrement investi sur l’exploitation des données issues de la technologie de mesure acoustique distribuée, communément appelée DAS, pour l’étude des aléas naturels et de l’océan.
Session « La physique, la tomographie et l’inversion géoacoustique »
Dr Wayne Crawford, Institut de Physique du Globe de Paris
Les fréquences en-dessous de 10 Hz en mesure acoustique (et sismique) sous-marin—-
Session « Les outils de traitement de signal pour l’acoustique sous-marine »
Du traitement du signal bivarié à l’analyse de la polarisation de la vitesse particulaire en acoustique sous-marine
Les signaux bivariés apparaissent dans de nombreuses applications, dès lors que l’analyse jointe de deux signaux réels est nécessaire : ondes polarisées en optique ou sismologie, courants marins de surface en océanographie ou encore mesures de vitesse particulaire en acoustique sous-marine.
Dans cet exposé, je présenterai un cadre général pour l’analyse et le traitement de ces signaux dans lequel la notion physique de polarisation, empruntée à l’optique, joue un rôle clé. En outre, l’approche permet de multiples interprétations géométriques et physiques des outils fondamentaux du traitement du signal bivarié (densités spectrales, filtres linéaires, spectrogrammes). Je détaillerai ensuite l’utilisation de ces outils dans le cadre de la caractérisation de la polarisation de la vitesse particulaire en acoustique sous-marine.
Julien Flamant est chercheur au CNRS et membre du laboratoire CRAN de l’Université de Lorraine. Ses recherches portent sur le développement d’outils du traitement de signal pour l’information de polarisation, tant pour l’étude des signaux bivariés physiques que pour l’analyse de données en imagerie polarimétrique.
—-
Session » L’acoustique sous marine appliquée à l’observation de la biodiversité & Les paysages sonores sous-marins »
Caractériser les environnements sonores sur terre.Cette présentation consiste en une vue d’ensemble des méthodes et outils actuellement utilisés pour l’acoustique environnementale. Elle abordera notamment les développements les plus récents pour une meilleure caractérisation des environnements sonores sur terre. Il sera alors probable, possible et même souhaité que des liens émergent avec les travaux des spécialistes des environnements sonores immergés.
Pierre Aumond est chercheur en acoustique environnementale à l’Université Gustave Eiffel, au sein du laboratoire UMRAE. Ses recherches portent sur l’analyse du lien entre la physique et la perception des environnements sonores ainsi que sur le développement de méthodologies pour la modélisation numérique des environnements sonores urbains.
—-
Session « L’observation acoustique de l’état du milieu, des pressions anthropiques et des impacts (séminaire du collectif « bruit sous-marin »)
Dr. Frédéric Olivier, MNHN
Dr. Charlotte Curé, CEREMA
Quantification de l’impact du bruit anthropique sur le comportement des cétacés.
Résumé à venir
Charlotte Curé est chargée de recherche en bioacoustique au Cerema-UMR Acoustique Environnementale. Elle étudie les effets perturbateurs du bruit généré par les activités humaines sur la faune marine et en particulier sur le comportement des cétacés. Elle développe également des techniques d’effarouchement/attraction acoustiques chez plusieurs espèces dans le but d’éviter des échouages imminents ou de résoudre des conflits d’aménagement par exemple.
—–
Tutoriel du Dr Marielle Malfante, Ingénieure chercheuse en intelligence articfielle au CEA (Grenoble)
(https://www.researchgate.net/profile/Marielle-Malfante)« Intelligence Artificielle pour les Géosciences »
« Intelligence Artificielle » est un bien grand mot derrière lequel se cachent bien des choses. Certaines désormais très connues (apprentissage supervisé, non supervisé), en particulier au travers de domaines applicatifs couramment abordés par la communauté comme le traitement d’image ou de texte / parole. D’autre moins connues car plus récentes et encore en cours de développement.
Ce tutorial abordera rapidement les méthodes classiques en mettant l’accent sur les points généralement moins abordés mais néanmoins nécessaires pour le développement de modèles dans des contextes applicatifs type géoscience. Les méthodes + récentes seront ensuite abordées et cartographiées, en particulier pour leur intérêt et impact sur les développements en cadre applicatif concret. De nouveaux types de problème commencent à être abordés (IA pour la compréhension de phénomènes par exemple).
L’attention sera portée aux besoins spécifiques et distincts des applications type géoscience, ainsi qu’aux manières d’aborder (ou de ne pas aborder) les séries temporelles.